François Henry De Cormery

Notre première campagne de crowdfunding.

Le Crowdfunding, c’est quoi ?

Il s’agit d’une démarche participative, dont l’objet est de collecter des apports financiers de particuliers ou de sociétés pour assurer le financement d’entreprises. Cela passe par l’intermédiaire de plateformes dédiées et deux acteurs entrent alors en scène… Un investisseur plaçant une somme d’argent dans le dossier d’un porteur de projet, qu’il veut soutenir.

 

Pourquoi François-Henry fait-il du crowdfunding ?

Le crowdfunding s’adresse à tout type de public : aux entreprises, aux particuliers, aux associations ou encore aux collectivités. Plus particulièrement aux créateurs d’entreprises voulant mobiliser des fonds nécessaires à leur activité, , comme notre lancement commercial, auprès de plateformes dédiées.

Cette démarche peut aussi s’avérer très pertinente pour tester un projet auprès d’un marché, en construisant une communauté de clients ou d’utilisateurs autour d’un entrepreneur.

Tout commence avec la statue de la liberté.

Nous sommes en 1883. Il manque plusieurs milliers d’euros pour terminer la construction de la statue de la liberté. Et grâce à un appel aux dons, la grande dame pose aujourd’hui sur Liberty Island, au sud de Manhattan. Barack Obama, lui-même, fait aussi appel à la collecte publique, en 2008, pour financer sa campagne électorale.

En France, le financement participatif connait un essor constant passant de 167 millions d’euros collectés en 2015 à plus d’un milliard d’euros en 2020.

Comment ça fonctionne ?

L’investisseur s’inscrit sur la plateforme de son choix. Celle-ci aura préalablement choisi des projets correspondant à ses thématiques : développement durable, RSE, emploi, éthique, industrie, spectacles, …, en vérifiant la réalité des éléments fournis par les porteurs de projet.

Ces plateformes prélèvent des commissions auprès des porteurs de projet et elles peuvent aussi facturer des frais à l’investisseur. Leur activité est par ailleurs soumise au contrôle des autorités financières. Elles doivent être agréées par l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) et immatriculées pour certaines à l’ORIAS (Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurances) en tant qu’intermédiaire en financement participatif (IFP).

Quels financements va-t-on chercher ?

On recense principalement trois types de financement : le don, le prêt et l’investissement.

  • Avec le don, l’investisseur soutient un projet en donnant de l’argent sans attendre de contrepartie financière. Il pourra cependant recevoir une gratification symbolique, par exemple un billet gratuit de théâtre, dans le cas d’un projet culturel. Ce système est très simple à mettre en œuvre.
  • Le prêt constitue un autre moyen de financement participatif. L’argent est donc avancé par l’investisseur qui sera remboursé avec ou sans intérêts, selon un échéancier déterminé au moment de la souscription. Le prêt peut être remboursé de façon classique avec des remboursements fixes ou bien sous forme de royalties, prélevées sur le chiffre d’affaires de l’entreprise.
  • Il existe aussi des formules d’investissement où l’épargnant reçoit des titres financiers, telles des actions ou des obligations. Ce type de financement participatif permet également de bénéficier d’accompagnement et de conseils de la part des investisseurs. Et pour les PME affichant au moins deux ans d’activité au compteur, il y a le crowlending. Après une sévère sélection des dossiers, les financements par prêt sont accordés sans demande de caution ou d’hypothèque à l’entreprise emprunteuse.
Les royalties, le choix de François-Henry de Cormery.

Nous avons choisi cette dernière formule pour réaliser notre première levée de fonds, en phase d’évaluation sur la plateforme We Do Good.

Cette modalité permet à l’entreprise de rembourser le prêt contracté de manière variable, en suivant l’évolution du chiffre d’affaires sur une période contractuelle définie. Le souscripteur soutient un projet, avec l’objectif de doubler son investissement sur 5 ans, en cas de réalisation d’un plan d’affaires. Et puis ce modèle permet de réaliser une étude de marché auprès de sa communauté.

Le financement participatif est règlementé.

Ce type de financement fait l’objet d’une réglementation spécifique depuis 2014 (Ordonnance du 30 mai 2014 n° 2014-559). Comme tout investissement, le crowdfunding peut provoquer un risque de perte partielle ou totale du capital investi ou des fonds prêtés. Il convient donc de mesurer les risques avant d’investir.

Quelques ressources :