François Henry De Cormery

Bientôt Pâques … Et les subtils accords « vin & chocolat ».

C’est bientôt l’ouverture de la chasse… Aux trésors chocolatés !

Dans quelques jours, les petites poules blanches, au lait et noires, vont pondre des œufs dans nos jardins. Des cloches joyeuses les survoleront, faisant rêver les enfants aux appétits bien ouverts.

Alors qui de l’œuf ou de la poule est arrivé en premier ? La question n’étant pas encore résolue, je vous propose de nous tourner vers les origines de la fête de Pâques.

Il était une fois des coutumes païennes, 5000 ans avant notre ère…

Cette fête remonterait à l’antiquité, au moment où l’équinoxe du printemps marque le retour du soleil, signe de renouveau symbolisé par l’œuf. Après les avoir teints, les Perses et les Égyptiens les offraient pour porter bonheur, en fêtant la croissance de la nature.

Un rituel similaire se retrouve chez les romains, les œufs pouvaient être offerts à Cérès, la déesse de l’agriculture. Les gaulois, les teignaient en rouge pour honorer le soleil.

Arrivent les fêtes chrétiennes.

Pâques commémore la résurrection du Christ, 3 jours après sa mort. En suivant le calendrier des traditions païennes, l’église fixe cette fête au premier dimanche suivant l’équinoxe de printemps.

Aucun œuf ne pouvaient-être consommés pendant 40 jours avant Pâques, c’est le jeûne du Carême. Il était coutume de les colorer pendant cette période, puis de les cuisiner à la fin de ces célébrations. Les cloches apparurent au VIIème siècle. Elles sonnaient après le Carême pour célébrer la joie au retour du Christ.

Au XVIIIème siècle, le cacao colonise l’occident.

Les œufs sont d’abord remplis de chocolat, puis confectionnés à partir de 1830. Les moyens techniques de la révolution industrielle permettent alors une production de masse, en offrant une grande variété de formes : lapins, poissons, paniers … Pour faire la joie des petits…

Et des plus grands, en les accordant avec de bons vins.

Les accords subtils « vin et chocolat ».

Selon son origine, le chocolat révèle des arômes complexes et variés : floral, fruité, épicé, grillé, beurré, terreux, amer, tannique… Et les différentes variétés de chocolat ne contiennent pas la même concentration de cacao ou de sucre. Les déguster avec un vin apporte plus de gourmandise et de plaisir si, toutefois, quelques règles sont respectées.

Pour un chocolat amer ou tannique, tel un chocolat noir, un vin rouge aux tanins fondus serait un choix approprié. Le chocolat au lait, à la texture crémeuse et plus encore le chocolat blanc se marient plutôt avec un vin apportant des notes sucrées.

Alors …

Comment choisir le vin pouvant s’accorder avec un chocolat ? Et trouver vos préférences.

François-Henry vous donne des clefs de dégustation pour accorder les vins et les chocolats (c’est par ici).

(Puis cliquez sur la pièce jointe).

Et François-Henry de Cormery, ce sont aussi des coffrets gourmands pour vos cadeaux d’affaires ou de gratification, des animations œnologiques sur des thématiques choisies.

Comme « vins & chocolat » par exemple !

Avec gourmandise,

François-Henry.